- STASE
- STASESTASEPhénomène dû à l’arrêt ou au ralentissement de la circulation d’un liquide par suite d’une obturation ou d’un rétrécissement (sténose) du canal où cette circulation a lieu. La stase peut entraîner la dilatation de l’organe intéressé (en amont de la région sténosée); de plus, elle peut entraîner des infections graves, comme c’est le cas dans les stases des voies biliaires ou urinaires.
stase [ staz ] n. f.• 1741; gr. stasis♦ Méd. Arrêt ou ralentissement considérable de la circulation ou de l'écoulement d'un liquide organique. ⇒ congestion. Stase papillaire : stase veineuse au niveau de la papille optique, en général due à une hypertension intracrânienne.
● stase nom féminin (grec stasis, arrêt) Arrêt, stagnation d'un liquide organique circulant. ● stase (expressions) nom féminin (grec stasis, arrêt) Stase libidinale, selon Freud, accumulation sur des formations intrapsychiques de la libido qui ne peut ni se décharger ni se dériver. (Elle expliquerait certains symptômes névrotiques [hypochondrie].)stasen. f. MED Ralentissement important ou arrêt de la circulation d'un liquide dans l'organisme.⇒STASE, subst. fém.A. — 1. MÉD., PATHOL. Lenteur ou arrêt de la circulation sanguine ou de l'écoulement d'un liquide ou d'une matière organique. Stase intestinale, papillaire, pulmonaire. Le cerveau, auquel l'excitation fait défaut, reste oppressé par la stase sanguine (CADET DE GASSICOURT, Mal enf., 1882, p. 37).2. PSYCHANAL. ,,Processus économique supposé par Freud comme pouvant être à l'origine de l'entrée dans la névrose de la psychose: la libido qui ne trouve plus de voie vers la décharge s'accumule sur des formations intrapsychiques; l'énergie ainsi accumulée trouvera son utilisation dans la constitution des symptômes`` (LAPL.-PONT. 1967). Stase libidinale (LAPL.-PONT. 1967).B. — Au fig. Cessation d'activité. Le fait que le mobile soit identique à lui-même au départ et à l'arrivée, c'est-à-dire dans les deux stases qui encadrent le mouvement, ne préjuge en rien de ce qu'il a été quand il était mobile (SARTRE, Etre et Néant, 1943, p. 261).Prononc. et Orth.:[
], [-a-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1741 (COL. DE VILLARS, Dict. fr.-lat.). Empr. au gr. 
« arrêt », de 
au sens de « je fixe, j'arrête ». Fréq. abs. littér.:15.stase [stɑz] n. f.ÉTYM. 1741; grec stasis « arrêt ».❖1 Méd. Arrêt ou ralentissement considérable dans la circulation ou l'écoulement d'un liquide organique. ⇒ Congestion. || Stase sanguine, biliaire, laiteuse. || Stase papillaire : stase veineuse au niveau de la papille optique, en général due à une hypertension intracrânienne.0 L'examen oculaire pratiqué par M. Cotonnet, médecin-chef du centre ophtalmologique de Cannes, met en évidence une hémianopsie bitemporale typique et complète sans accompagnement de stase ni de paralysies oculaires.B. Cendrars, Moravagine, in Œ. compl., t. IV, p. 256.2 Psychan. || Stase libidinale : « processus économique supposé par Freud comme pouvant être à l'origine de l'entrée dans la névrose ou la psychose : la libido qui ne trouve plus de voie vers la décharge s'accumule sur des formations intrapsychiques; l'énergie ainsi accumulée trouvera son utilisation dans la constitution des symptômes » (Laplanche et Pontalis).3 Zool. Forme prise par un arthropode entre ses différentes mues.❖DÉR. (De 3.) Stasique.COMP. Homostase, ménostase.
Encyclopédie Universelle. 2012.
